Barcelona Baby ☼ #Le départ



Premier opus de la saga de l'été 2014 "Barcelona Baby ☼ !"

Notons que BFF n'a jamais voulu se faire tatouer BB* malgré cette idée fabuleuse que, vous devinerez est évidemment de moi.
Parce que nous sommes jeunes et belles, nous préférons mettre nos salaires dans la nouvelle collection Sessùn plutôt que dans un billet en business class, c'est donc chez Ryan Air ou la compagnie aérienne de la grosse enculade marade que nous avons réservé notre vol.
Nous avions décidé de mettre notre garde en robe en commun afin de s'offrir plus de mojitos grâce à l'économie d'une valise chacune. Sauf que Ryan il est pas cher mais il est loin aussi, c'est donc au fin fond du monde (le 60) que nous avons rejoins l'aéroport.


Serviettes de plage autour du coup et les poches pleines de culottes, au bout d'une heure de défilé notre valise avait enfin le poids adéquat pour être enregistrée sans payer un supplément loyer.
Ensuite nous avons passé le point de contrôle OU comment pouvoir tripoter les gens sans pression et dans le plus grand des calmes.
Mon magnétisme légendaire ayant encore frappé, j'ai sans surprise déclenché tous les portiques de sécurité et de ce fait, dû enlever ma ceinture, ma montre et mon tampon.
Cinq minutes de préliminaires plus tard, nous montions enfin à bord de l'avion ...  en kit.
Ne croyez pas qu'au prix du billet vous jouissiez d'un siège en cuir, que néni, les avions de Ryan ont été conçu par un stagiaire daltonien dont le jaune est tellement flashy qu'au bout de dix minutes BFF a commencé à convulser.

Les minutes passaient, l'avion ne décollait pas. 

Quelle heure est-il ? On part quand ?

Aaaaah un message du personnel de bord, on va enfin nous dire ce qu'il se pass ... ah très bien.
Qui parle allemand dans la salle ? Y'a t-il un traducteur dans l'avion ?
Le personnel de bord nous a fait une annonce en anglais avec l'accent allemand, puis en espagnol avec l'accent ch'ti. SU-PER !
Personne ne parle français, je ne comprends rien et j'ai presque plus de batterie.

+ 1 heure,
J'ai trop chaud, je suis en nage, la clim ne fonctionne pas. Ceci n'est pas un hasard, ils le font exprès pour qu'on achète leurs boissons au prix d'un café parisien.
Je ne céderais pas, je ne céderais pas. 

+ 1h15
J'ai faim. Je ne cède toujours pas.

+ 1h30
Deuxième message du personnel de bord. Moi et Google translate avons réussi à décrypter leur langage : il pleut à Barcelone (ceci est ma vie, merci) on ne peut donc pas décoller pour le moment.
L'aéroport ferme dans quelques heures nous ne savons donc pas si nous pourrons décoller ce soir et surtout, rester ici. Bisous à tous.

+ 1h45
La bouche plein de M&MS et deux canettes de Pepsi plus tard, je maudis Ryan.

Nous avons finalement décollé avec deux heures de retard et il ne pleuvait absolument pas à Barcelone, ils avaient du confondre avec Oslo.
A peine arrivées nous nous extasions comme des dindes espagnoles.

C'est beauuuu, c'est graaaand, c'est trop joli c'est ... un aéroport et il fait nuit.

Taxitos ?
+ 25 minutes, devant l'auberge de jeunesse 

- Meuf c'est toi qui a l'adresse de l'hôtel ?
- Non je l'ai mise dans ta veste noire,

- Ma veste est en jean, 

- Ta veste noire sur le siège 15C, 
- J'étais au 14B,
- De toute façon je te l'ai envoyée par texto.

Allumage de téléphone, 2% de batterie. Je déverrouille mon téléphone, 1% de batterie.


- Faut pas qu'il s'éteig ....... et merde. 
- 35 euros por favor chicas !
- C'est toi qui a la tune ?
- Non c'est toi,
- [...]


De puta madre.


A suivre ....

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