Barcelona Baby ☼ #Los hombres !

 

Mes aventures barcelonaises :
volume 1
volume 2

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La partie la plus intéressante de l'histoire. 
Je demanderais donc à tous mes fans de moins de seize ans et à ma mère d'aller lire l'article sur la fille qui s'est fait greffer un troisième sein plutôt que celui-ci.

Il faut savoir qu'avant d'arriver à Barcelone je ne parlais pas un mot d'espagnol hormis "te quiero, soy frances" et "non el culo" qui sont d'après moi les mots à connaître en chaque langue afin de pouvoir communiquer convenablement de part et d'autre de la terre.

Historique de traduction vacancière

Je ne dis pas que maintenant je parle l'espagnol autant que le langage familier mais quand même, j'ai fais quelques progrès notables (je sais compter jusqu'à sept et demander l'addition).
Mais je vous avoue que ce n'était pas gagné d'apprendre l'espagnol parce qu'à Barcelone, y'a énormément ... d'italiens.

Les italiens

Le destin farceur faisant bien les choses, le premier soir nous avons rencontré quatre italiens gentiment dirigés vers notre table par le serveur catalan.
Nous avons donc partagé patatas fritas, mojitos et pizza tous les six.
BFF n'ayant pas le time, elle ne s'est exprimée qu'en français telle la parisienne snob qu'elle est, pendant que moi je faisais la traduction à tout va et d'ailleurs, sur les quatre ritals j'aurais bien approfondi mon italien avec deux.
La soirée s'est déroulée entre traductions foireuses, changement de bars et "non ho capito" jusqu'au moment où une de mes cibles m'a dit : "ta copine est trop canon je la kiffe grave demande lui si elle l'aime".

Ni une, ni deux, moi et ma rage avions donc transmis à BFF :

- Le rital en bleu dit que tu ressembles à sa mère.
- Ah, dis lui que lui ressemble à mon chien.



Aucun problème :

- La mia amica pensa che sei gay.
Mon amie pense que tu es gay.

Bizarrement, Luigi a réajusté son slim blanc et a fait la gueule tout le reste de la soirée, fin de soirée durant laquelle Marco s'est mis à prendre des selfies un peu trop rapprochés selon moi avec BFF.
N'écoutant que mon coeur c'est ensuite que je lui confiais :

- Sei gentile di fare queste foto con la mia amica. La scabbia è contagiosa ma è simpatica.
Tu es gentil de faire ces photos avec mon amie. La galle est contagieuse mais elle est sympa.

Nous n'avons plus revu Marco.

On s'est dit ciao devant le casino puis avons pris une dernière photo, souvenirs souvenirs.
Les trois italiens restants avec BFF, puis moi esseulée toute à gauche.
Le rital moche a évidemment demandé mon numéro et cela n'aurait pas pu être autrement car de toute façon mon capital chance est à l'opposé de mon capital plans foireux.
Nous sommes ensuite rentrées à l'auberge, moi penaude et BFF l'Iphone rempli de selfies italiens. 

Les brésiliens

Souvenez-vous je les évoquais lors de la soirée de la honte. Ces deux brésiliens sont venus nous "sauver" alors qu'un polonais totalement ivre menaçait de nous casser les côtes.
Ils sont arrivés comme dans les films comme si nous étions leurs copines et chance immense - pour changer - le plus beau était "mon" mec.
Si on oublie qu'il avait une coupe de cheveux avoisinant le canular et des chaussures sponso spartiates il était plutôt sympa.
Après trois pelles et deux cigarettes, BFF décidait que le sien était vraiment trop laid et qu'il fallait les abandonner ici.
Hastalabita Juan ... (il devait sans doute s'appeler Juan).

Les français

Du 93 donc. Des cousins en sommes.
Plutôt sympas et ravis de rencontrer des créatures aussi belles (et ivres) que nous, c'est pour on ne sait quelle raison - ou celle de vouloir montrer mes attributs - qu'après notre rencontre je décidais de prendre un bain de 3h00 du matin, mais ça... c'était juste avant qu'on me vole mon sac à main.

D'ailleurs je me souviens avoir j'avais parié 20€ avec l'un d'eux si j'allais me baigner. Il ne me les a jamais donné l'enfoiré.
Cela m'aurait bien aidée dans la mesure où ma CB s'est par la suite retrouvée très loin, ainsi que mon portable qui faisait le bonheur d'un africain.
Oui parce que d'après Google GPS mon portable est en ce moment même entre le Gabon et le Togo. Ravie que les photos de BFF en topless méga zoomées fassent le bonheur de mon prochain, celle de mon cul avant retouches moins.

Les français bien trop heureux de pouvoir parlementer dans leur langue natale avaient juste oublié un détail, non seulement le monde était petit mais je le connais que trop bien.
C'est pour cette raison que lors de mon retour de vacances, ma collègue de la compta appris que son mec n'était ni éducateur ni en déplacement, mais chopeur professionnel à la Barceloneta.
Et bien sûr, tu ne peux pas être allée à la Barceloneta sans rencontrer ...

Les pakistanais

Très sympas et très équipés (bières, mojitos, colliers ou tapis de bain) ils ont tout ! Ils parlent toutes les langues et ont beaucoup d'humour. C'est pour cela que nous avons passé les vacances à boire gratos grâce à notre célèbre "one beer, one boob", et non ce n'est pas de la prostitution mais de la négociation.
J'éviterais d'évoquer le moment où un soir on nous a demandé de nous embrassé tout en se tripotant les seins pour trois bières. Chose que nous n'avons évidemment pas fait ... Tout de suite.

L'argentin

J'attendais une amie près du métro, j'étais seule et en robe courte. Il est arrivé, on a fait du eye contact. Je me suis dit "il est canon" puis j'ai pensé "mais il doit avoir 20 ans".
Il est venu me parler, il était canon et il avait 21 ans.
Ce qu'il se passe à Barcelone reste à Barcelone.

Dans son plus bel espagnol il m'a demandé si j'aimais les tatouages et si je fumais de la drogue.
D'un italien parfait je lui répondait que oui j'aimais les tatouages et que la perspective de fumer de la drogue dans un pays étranger - avec un étranger - dans une langue étrangère - une drogue étrangère me réjouissait autant que le vol de mon sac à main.
Mais c'était trop long à dire alors j'ai simplement répondu "no".

Et là, Alejandro le canon de 21 ans qui fume de la drogue m'a montré son nouveau magnifaïque tatouage qui se trouvait être une feuille de cannabis et positionnée ... au dessus de sa teub !
Sans pression, à la cool. Pépéro Alejandro.
Après lui avoir dit dans un italien approximatif "hum, oui très joli, j'adore" il a écrasé sa clope, remis son slibard, m'a serré la main, a dit que j'étais canon et qu'il ne m'oublierait jamais (rayez la partie mensongère) puis a repris le métro.
Don't call my name .. ♬ ♪

Ces vacances ont donc été placées sous le signe de la mer, des hommes et du soleil.

Ah oui j'ai oublié de parler de sexe ...
Mais bon, vous me connaissez, je suis assez pudique pour ces trucs là. Tout ce que je peux vous dire c'est que je suis partie avec pas mal de latex et que je ne suis rentrée avec presque pas de rab.
L'histoire ne dira pas si j'en ai fait usage à bon escient (bisous Maxime).

Hasta la vista babies.

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