T'as vu ça de ta fenêtre ?


Vous n'êtes pas sans savoir que je partage ma vie avec Robin (prononcé Robine) depuis presque un an. *aventure ici*
Les chiens ne faisant pas des chats, Robin est devenue la chatte préférée du quartier et un soir alors que je ne l'avais pas encore faite stérilisée elle s'est adonnée aux plaisirs charnels avec un noir qu'on appellera Tupac (sans aucun racisme aucun) puis le lendemain avec un gris (qu'on appellera Mickael Jackson). Deux mois plus tard nous étions cinq à la maison.

Quatre chatons, de deux pères différents.


Désormais ils ne sont plus que deux (non je n'ai pas bouffé les autres), Robin retrouve donc son statut de jeune fille et en profite pour aller se pavaner dans le parc avec ses gros seins C'est bien ma fille.
Le problème c'est qu'en tant que jeune grand-mère je rencontre quelques difficultés financières.

Je ne l'ai donc (toujours pas) emmené chez le vétérinaire, à défaut d'ouvrir un élevage dans mon 32 m² je surveille donc ses allées et venues mais surtout, ses cris afin de ne pas me retrouver avec une nouvelle grossesse sur les draps bras.
 

Un soir, j'étais dans mon lit pépère le chat à regarder un film quand j'ai entendu hurler dehors. Robin devait être en train de se faire violer par un Jean-Jacques (chat blanc - sans racisme aucun).
J'ai bondi hors de mon lit, me suis étalée sur le parquet à cause de ma longue tunique de nuit et me suis ruée vers la porte pour sortir.

Bonsoir, ai-je dit au voisin.
Et merde, ai-je pensé car cela se voyait grave que je ne portais pas de soutif sous ma robe, mes seins faisant leur petite gigue tranquillou.

Robin m'a entendu direct, elle s'est jetée dans mes bras et nous nous sommes dirigées vers la porte de mon immeuble. Fermée. Blindée. Codée.
J'ai oublié mes clefs.
J'étais tranquillement enfermée dehors avec ma chatte dans les bras et nue sous ma tunique.

Bonsoir, ai-je dit aux jeunes qui fumaient leur herbe assis sur les marches
J'aurais dû leur en demander, ai je pensé très fort.

Par chance, vu qu'il fait chaud ces temps-ci la fenêtre de ma cuisine est toujours ouverte, j'allais donc passer par là pour rentrer, quoi de plus normal étant donné que j'habite au rez-de-chaussée.
Sauf qu’évidemment Robin ne l'entendait pas de cette oreille, elle n'arrêtait pas de se barrer pendant que je tentais désespérément de grimper sur le rebord sans craquer ma robe et surtout, sans la relever trop haut de sorte qu'on ne voit pas ce qu'il y avait en dessous, c'est-à-dire rien.
Tout le monde visualise la scène ? Bien.

Imaginez ensuite que des passants passent - car c'est leur job - en se demandant ,

1) est-elle une cambrioleuse ?
2) sinon, pourquoi passe t-elle par la fenêtre de chez elle ?
3) pourquoi porte-t-elle un chat ?
4) agrippé à ses épaules et qui tente de s'enfuir qui plus est
5) elle a du mal à monter non ?
6) attends Gilles ... elle n'a rien en dess ...
Merci à tous.

Bilan ? J'ai enfin pu rentrer chez moi en faisant la technique de "je pousse sur mes bras pour monter sur le rebord à l'envers comme si j'avais fait ça toute ma vie alors que je me suis tordu les deux poignets et éraflé les deux coudes", j'ai renversé ma poubelle de cuisine au passage et me suis gamelée comme une grosse merde en ratant mon atterrissage à cause de ma tunique.
Je suis tombée les mains dans la pisse de chat et le bas de ma robe sur l'intégralité renversée de ma poubelle.
Robin en a profité pour se re-barrer. Tout ça pour rien.

J'ai les mains faites pour l'or et elles sont dans la pisse de chat.

Espérons que dans deux mois nous ne soyons pas huit ...


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