Sacré poisson d'avril ⤔


La bonne nouvelle c'est que depuis le 1er avril j'ai un mec.
La mauvaise c'est que depuis le 13 avril je n'ai plus de mec.
Le 13 n'est décidément pas mon chiffre, et je ne dis pas ça parce que mon 13ème mec avait fait craquer mon petit coeur sous mes gros seins mais qu'il a préféré me ghoster avant d'aller enfiler des caribous. Passons ...


Le 1er avril donc, j'ai défailli et me suis jetée à l'eau, telle la sirène, telle la naïade, telle une fille géniale - non un gros thon - et ça a marché.
Les jours qui ont suivi étaient magiques, imprévus, inattendus, amoureux et tout le barda des trucs qu'on ne pensait pas exister.

Puis la vie reprend le dessus, et tu te rends compte que du jour au lendemain certaines choses changent.
On dira ce qu'on voudra, bien qu'instable et bancale dans ma vie sentimentale, certaines choses ne trompent pas.
Ce n'est pas que le mec mette sa main dans sa poche qui me gêne, c'est qu'il ne la mette plus dans la mienne.
Dépendance affective ou paranoïa peu importe, lorsque les gestes ne sont plus là c'est qu'il y a un problème. Vous me connaissez, dans ces moments-là deux solutions s’offrent à moi :

- le harcèlement sentimental (tu m'aimes plus, pourquoi tu m'envoies plus d'émoticone coeur, pourquoi tu me fais plus de câlin au réveil ? je suis toujours ta chérie ?)
- le silence totale et l'incapacité de parler pour dire ce qui ne va pas.

En bonne bipolaire que je suis j'ai choisi les deux solutions, car au-delà de la publicité et des bottes blanches, la chose qui m'insupporte le plus est la lâcheté.
J'ai tendance à penser que si ton mec ne se rend pas compte que t'es triste et ne te rassure pas, c'est que c'est un enfoiré. Même si la semaine précédente il hurlait ton nom et son amour, visiblement la passion est retombée aussi vite qu'elle était montée.

BREF, tout ça pour vous dire que j'ai certains problèmes de communication, il est vrai, mais que lorsque j'ouvre mon coeur, mes sentiments et mes doutes à la personne que j'aime et qu'elle me répond que je lui casse les couilles avant de me raccrocher au blair et me ghoster à mort n'a aucun mérite si ce n'est celui de se retrouver sur mon blog.
La communication n'est pas mon fort mais le respect est primordial. Permettez-moi donc de vous dire que coeur ou pas, amoureux ou pas, polo préféré oublié chez lui ou pas, je n'ai pas le time de le perdre avec des gens qui coupent toute conversation sous prétexte que ça ne leur plait pas.

Qui a suivi ?

C'est assez soudain j'en conviens. Mona heureuse, Mona amoureuse, Mona triste, Mona seule.
Cercle infernal dans lequel je ne veux absolutly not retomber d'où mon "CIAO BISOUS BYE" j'ai pas ton time mon gars.

Le fait est que ce charmant garçon qui pourra désormais aller se faire foutre avec qui il veut mais surtout pas moi, était dans mon champ de vision depuis pas mal d'années et pourtant, je n'avais jamais imaginé partager quelque chose avec lui autre que "coucou ça va bonne journée".
En toute franchise si la passion et les sentiments sont arrivés très vite c'est parce que ça faisait un moment qu'on se tournait autour sans jamais s'envisager. Et pour cause : lui en couple moi en culple.
On se connaissait donc très bien et c'est tout naturellement qu'on s'est rapprochés, adorés puis plus quittés.
Jusqu'à hier soir.

Croyant aux signes dur comme la barre de fer, nous pouvons analyser deux hypothèses dans cette histoire.

La première, peu de temps avant ce fameux 1er avril, j'avais envoyé un message à mon ex que j'ai légèrement mis deux ans à virer de mes pensées, bien que parfois elles eussent été occupées par d'autres hommes mais là n'est pas le sujet.
Un message afin de clôturer cette histoire pour enfin me libérer et construire quelque chose parce que voyez-vous, j'étais persuadée que sans cette confrontation je n'arriverais pas à aspirer à autre chose qu'à des walk of shame et autre ghosting.
J'ai mis deux heures pour rédiger le message, une heure pour l'envoyer, trois heures pour m'en remettre et lui 19 heures à me répondre.
Il a dit non et que c'était mieux ainsi. 

Bizarrement, sa réponse m'a libéré d'un poids (métaphore - et c'est bien dommage) et les jours suivants, je datais avec mon mec (enfin ex maintenant).
Nous pouvons donc dire que la vie m'avait permis d'enfin me sortir d'une rupture douloureuse pour ensuite m'offrir à mon futur en chair et en yeux bleus.

Cependant, j'ai eu un fucking herpès la veille de notre rencard. Cela ne nous a pas empêché de passer une super soirée et réaliser à quel point nous étions bien ensemble et vouloir avancer tous les deux pour enfin, construire quelque chose..
La suite vous la connaissez déjà, ce 1er avril, love love love puis  fuck fuck fuck et enfin shit shit shit.
Une semaine d'amour et je chopais un nouvel herpès. Hasard ? Je ne pense pas.
Nous pouvons donc dire que la vie me mettait finalement en garde en m'envoyant des boutons défigurants afin de ne PAS aller vers lui.

Quoi qui'il en soit, après avoir pleuré toute la nuit sur ce nouvel échec parmi tous les autres un peu trop récurrents à mon goût, je me suis rappelé que j'avais un pull rose trop mignon, que mon neveu d'amour était un amour et que franchement, après toutes ces épreuves et murs en plein dans ma face désormais édentée métaphoriquement parlant, honnêtement les gars, j'suis rodée à mort.

J'ai survécu au décès d'une personne très chère à mon coeur, à la folie dévastatrice de ma soeur (bisous), à une rupture affreusement et tristement insoutenable, à deux attentats dans ma ville et dans mon coeur, je ne vais surtout pas être à terre pour un mec qui de toute évidence n'était pas prêt à accueillir dans sa vie une fille comme moi.
Aussi folle et attachante soit-elle, on a tous le droit au respect, à l'attention et surtout au bonheur.

Fucking poisson d'avril, je m'en fous je suis une sirène.
Mona, en couple pendant 13 jours.

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