Merci pour tout joli corps ❤️🐣 Lingerie ARUM Sans Complexe |
Lorsque vous lirez cet article, elle sera là.
Depuis le début de ma grossesse, je remplis un carnet de grossesse que m’a offert Benjamour.
J’ai toujours adoré écrire et j'ai plus que tout aimer personnaliser ce carnet, remplir les pages, ajouter des stickers, des couleurs, des dessins...
J’ai imprimé plein de photos de ces neuf derniers mois et de notre couple, j’ai écris tous nos souvenirs, et j’ai hâte de rédiger la suite de l’histoire : l’arrivée au monde de ma fille et de ses premiers mois parmi nous.
En parallèle, j’ai acheté un cahier que je remplis pour elle, où je lui parle, où je lui raconte mes émotions et mes ressentis et l’avancée de notre aventure à toutes les deux, à tous les trois.
Je ne le fais pas toujours assidûment, mais je m'y tiens tout de même. Curieusement, ce soir, c’est ici que j’ai envie de poser mes mots.
Nous sommes le 16 octobre 2024 et demain ma vie va changer à tout jamais.
Ces neuf derniers mois ont été fabuleux. Jamais je n’aurais imaginé vivre une grossesse aussi sereine, belle et épanouissante. J’ai adoré être enceinte, avec tout ce que cela implique.
La vie est bien faite : chaque étape a été vécue pleinement et m’a laissé le temps de savourer chaque instant, chaque période, chaque rendez-vous et chaque évolution de cette merveilleuse aventure.
Benjamour a été un soutien sans faille. Pour lui, cela n’a pas été facile ; pour les hommes, la grossesse est tellement moins concrète que pour nous. Il s’est occupé de moi pleinement. Durant ces neuf derniers mois, il n’a été question que de moi, la maman, la patiente, la porteuse de vie.
Lui, a tout vécu à travers moi : mes ressentis, les mouvements du bébé, mes doutes, mes craintes, mes joies.
Aujourd’hui, comme il dit, il en a marre ! Il veut rencontrer sa fille. Et je le comprends tellement...
Ces neuf mois ont été magiques c’est indéniable, mais stressants aussi.
Vers la fin de ma grossesse, mon diabète s’est déréglé, m’obligeant à prendre de l’insuline une fois par jour, puis deux, et finalement trois.
Les doses ont été augmentées à plusieurs reprises. Pendant des semaines, tout allait bien, puis soudain, ça n’allait plus. C’était stressant, angoissant de ne pas comprendre mon corps et son fonctionnement et surtout, imaginer que cela ait un impact sur la santé de ma fille.
Le corps médical a évoqué un déclenchement à deux reprises et puis… lors de ma dernière semaine de grossesse, cela a été confirmé : il était préférable de me déclencher, dès demain.
J'aurais aimé perdre les eaux chez moi, ou avoir des contractions en pleine nuit et réveiller le futur papa en panique "OMG, il faut y aller !".
Branle-bas de combat dans la chambre, attraper les valises et partir vers la maternité ...
Mais non, cela sera différent, c'est un petit deuil, qui sera je l'espère, rapidement effacé lorsque je tiendrais ma fille dans mes bras.
J'aurais adoré perdre les eaux chez moi comme dans les films. Que les choses se fassent « naturellement » et selon son rythme à elle. Qu’elle arrive par surprise, comme depuis que j’ai appris sa présence le 14 février 2024.
Qu’elle nous surprenne tout à coup, dans un moment où l’on ne s’y attendait pas. Mais non, c’est nous qui allons la surprendre !
À partir de demain, suite au déclenchement par le corps médical, elle peut arriver dans les 24 à 48 heures. Les jours à venir risquent d’être longs. Je ne réalise pas vraiment ce qui m’arrive.
Je me suis réveillée ce matin en attendant la décision de l’hôpital, et quand on m’a appelée, j’ai fondu en larmes.
La pression est retombée, le stress, la panique, le rendez-vous pris pour le lendemain. Si elle est coopérative, ma fille arrivera le 17, jour de l’anniversaire d’Eminem et de la mort de Chopin.
Si elle prend son temps, elle arrivera vendredi 18 octobre, jour de l’anniversaire de Zac Efron.
C’est pas mal non plus.
Je n’arrive pas à croire que tout cela se termine… ou plutôt commence ? J’ai tellement aimé être enceinte. Est-ce que j’aimerai autant être maman ?
Est-ce que la maternité sera à la hauteur de mes espérances après toutes ces années ?
Est-ce que je vais aimer ça ?
Est-ce que mon couple va supporter l’arrivée d’un enfant ?
On se pose tout un tas de questions quand on attend un enfant, et on s’en pose tout autant après, non ?
Je suis terrifiée et impatiente à la fois. Demain, c’est pire que la rentrée des classes, c’est ma vie entière qui va changer. À vie, j’aurai à mes côtés la version mini de nous deux. Plus possible de faire machine arrière et de retenir ses spermatozoïdes, on a signé pour la vie.
Je vais être maman. MAMAN. Comme la mienne, que j’appelle dix fois par jour. Une maman, une daronne, "oui, bonjour, je suis la maman de Britney".
J’ai peur de rester trois jours minimum à l’hôpital. Je n’aime pas les hôpitaux. Je m’étais habituée à l’unité où je suis suivie pour les monitorings, mais demain je dois aller au deuxième étage.
Je ne connais pas, j’ai peur. Je ne sais pas si je vais reconnaître un visage familier, si je vais y arriver, si je vais avoir une déchirure de 25 centimètres entre l’anus et ma fleur, si je vais saigner six mois, si cela se fera par voie basse ou par césarienne. Je ne sais pas ! Je ne sais plus !
Nan mais un accouchement les gars. J’en ai tellement entendu parlé que maintenant que c’est mon tour je panique totalement.
Je panique face à cet inconnu : du chemin jusqu’à sa sortie, des émotions qui vont m’envahir.
Imaginez que je n’aime pas ? Qu’ils la sortent et que je ressente un "ah, ok, bah c’est ça" au lieu d’un "whaooo, c’est le plus beau jour de ma vie !"
Je suis partagée entre plein d’émotions : la joie de la rencontrer enfin, après ces longs mois de cohabitation, d’échanges, de coups, de caresses… et la peur totale de cette inconnue qu’est ma journée de demain.
Demain, 17 octobre, on va faire venir ma fille jusqu’à nous.
Elle aura un corps, un prénom, une chambre, et elle s’installera dans nos vies pour toujours.
Il y a de quoi avoir le tournis, non ?
Lorsque je me suis levée ce matin, j’étais loin d’imaginer que le lendemain serait la journée la plus importante de ma vie.
Alors voilà, ceci est mon dernier article de Mona Lova. Le prochain sera rédigé sous la plume de Mona Lova Mama.
Et dire que j’ai commencé ce blog il y a douze ans pour parler d’un mec "en couple/pas en couple". Aujourd’hui, je vous parle de mon accouchement et de la demande en mariage que j’espère obtenir entre deux poussées.
Certes, il m’a dit de ne pas compter dessus. Mais on ne sait jamais, non ?
À plus les gars, on se retrouve avec un bébé.
Souhaitez-moi bon chance et que Benjamour accepte de m’acheter le beignet à l’abricot de la cafet' et un menu chawarma poulet sauce sésame du libanais de Parly 2. Avec le taboulé et un moulabiyé en dessert. Et deux ratatak fromage.
UPDATE : Gina Lova 🌻 est arrivée le 19 octobre 2024.
Je ne suis pas fiancée, mais je suis maman.
Merci la vie.