La culpabilité d'être enceinte : mes difficultés, mon annonce et mon ressenti

   

Venise : la ville  pour faire un bébé

 J'ai toujours pensé que je tomberais enceinte très facilement.

Dans ma tête c'était simple et rapide, je tomberais enceinte quand je le voudrais, lorsque je n'aurais plus de contraceptif.

Les femmes de ma famille sont fertiles, et n'ont jamais eu de problème pour avoir un bébé.

Je ne prends plus la pilule depuis des années, alors quand j'ai pris rendez-vous avec mon sage-femme pour retirer mon stérilet (sans hormones), j'étais persuadée qu'avec un missionnaire endiablé l'affaire serait réglée.

Il n'en fut rien.


J'ai toujours su que je voulais être maman. Fonder ma propre famille est un accomplissement de vie qui me tient à coeur et ce, depuis toujours.

Je ne me suis jamais précipitée, j'ai pris mon temps et surtout, j'ai attendu LA bonne personne.

Curieusement, l'envie de devenir mère n'est venue qu'assez tard, à un âge où selon moi j'étais déjà flétrie, c'est-à-dire dans la trentaine.

Ce n'est que lorsque j'ai rencontré le soleil de ma vie, la lune de mes nuits que l'envie de partager ce projet à deux a commencé à prendre de la place dans nos conversations, et donc dans notre quotidien.

Lorsque j'ai rencontré Benjamour, je lui ai dit "mec, je ne veux pas te mettre la pression (LOL, moi ? jamais), mais j'ai 30 ans, et je vais pas attendre mes 40 pour faire un bébé."

J'ai attendu qu'il soit prêt, et tout s'est fait très naturellement. Lorsque tout s'est aligné dans nos têtes et nos cœurs, j'ai retiré mon contraceptif.

Je ne vais pas vous mytho, j'avais tout calculé pour cette grossesse. J'avais même avancé le rendez-vous chez mon sage-femme pour que ma période d'ovulation tombe pendant nos vacances à Venise.

Quoi de plus beau et romantique que faire un bébé à Venise, en Italie, le pays de mon coeur et de mon sang, durant l'anniversaire de l'homme de ma vie ?

Je me souviens, après notre nuit d'amour je lui ai dit : "ça se trouve là, nos vies vont changer à tout jamais dans peu de temps."

Je me suis prise en photo nue devant le miroir de l'hôtel, comme pour garder une trace de ce moment, lorsque d'ici quelques mois mon ventre commencerait à s'arrondir.

La réalité fut toute autre, je ne suis pas tombée enceinte lors de ce voyage, ni des suivants. Ni même cette année-là.


J'ai toujours mes règles et le seum


Cette absence de bébé, ou plutôt cette présence de sang tous les mois a commencé à devenir difficile à vivre.

Dans ma tête tout était acté, organisé. Je devais attendre le bon moment pour faire un bébé, il était arrivé et j'allais tomber enceinte.

Mais rien ne s'est passé comme je l'imaginais...

Au début j'étais déçue, puis frustrée, et au final, en colère.

Je trouvais ça injuste que les choses ne fonctionnent pas pour moi, alors que pour les autres ça marchait.

Je ne voyais que des femmes enceintes autour de moi, des posts de maman sur les réseaux sociaux, et dans mon entourage, les annonces de bébé fleurissaient comme mon seum. Je devenais triste, aigrie, jalouse.

Je m'interrogeais sur ma santé, mon poids, mes antécédents, mon âge (35 ans).

Je perdais le contrôle de mon projet car j'avais tout calculé, sauf que ça ne prenne pas.

J'étais amère et fâchée, je n'acceptais pas que des cassos puisse avoir autant d'enfants alors que moi, le coeur pur et l'envie sincère, je devais continuer de porter mes culottes de règles tous les mois.

J'ai alors pris rendez-vous avec mon sage-femme pour poser toutes mes questions, pensant que tout se débloquerait,

- suis-je trop vieille ?

suis-je t trop grosse ?

-  ai-je pris trop de fois la pilule du lendemain ?

- ai-je de l'endométriose ? du SOPK ? une maladie ?


Non non, c'était "normal". Ne pas tomber enceinte la première année était totalement normal pour le corps médical, mais pas pour moi.

J'ai demandé à faire des tests, j'ai lourdement insisté car la norme veut qu'on attende un an avant de procéder à un check-up complet.

Que néni, j'ai demandé les prises de sang et des examens au bout de 7 ou 8 mois.

Et quand vous attendez tous les mois, c'est long 8 mois ...

Résultat : tout était bon de mon côté. Alors pourquoi ? Pourquoi pour moi, ça ne fonctionnait pas ?

J'ai pris des sachets et médicaments pour booster la fertilité, puis j'ai acheté des tests d'ovulation mais rien ne venait et j'étais de plus en plus en colère, éteinte. 

La seule chose qui me remontait égoïstement le moral, c'est que je n'étais pas seule à galérer.

Plusieurs personnes de mon entourage rencontraient aussi des difficultés à faire un enfant, dont certaines copines qui avaient les mêmes soucis que moi.

Enfin, il s'est avéré que c'était plutôt nos mecs, qui avaient des soucis...


Les danseurs de mon mec ne feront pas Danse avec les stars

Un jour, Benjamour a pris rendez-vous pour lui aussi, faire des tests. Et il s'est avéré que ses résultats nous ont aiguillé sur nos galères.

C'est drôle, à aucun moment je me suis dit que le problème venait de lui, alors qu'il faut être deux pour danser la valse. Visiblement lui, n'avait pas les meilleurs danseurs pour le spectacle de notre projet de famille.

Quand nous sommes arrivés au laboratoire, énorme marrade. 

Imaginez votre mec se pignoler dans une pièce glauque avec un tabouret et un poster "CROYEZ EN VOUS" ? C'était hyper drôle.

Quand la nana, avec une voix suave a débarqué dans la salle d'attente et l'a appelé :

- "Monsieur Gosling ? Vous me suivez ?" j'avais envie de dire :  "ah c'est vous qui allez le branler ?" mais je me suis retenue.

Je ne voulais pas embarrasser davantage Benjamour, plus qu'il ne l'était déjà.

A la place j'ai dit "t'es un champion Serge !" avec le pouce en l'air.


Bon, je suis sympa, je lui ai quand même envoyé des photos de nos vacances sur la plage nudiste pour le motiver, vous savez la plage où j'ai failli me noyer tandis que lui, me regardait au loin avec la teub au vent ?

Bref, nous avons beaucoup ri de la situation, car oui, il valait mieux en rire.

Par la suite, on s'est retrouvés perdus avec ses résultats que personne ne nous a expliqué ni aidé à interpréter.

On savait qu'ils étaient mauvais, mais pourquoi ? Comment ? Que faire ? Quelles étaient nos solutions ? Aucune fucking idée.

Benjamour s'est tapé toutes les conférences en ligne sur le sujet, mon sage-femme n'a pas voulu interprété ses résultats et son médecin traitant qui fait le dépassement d'honoraires (pire race après les contrôleurs - balle perdue pour eux) lui a simplement expliqué que c'était pas ouf, mais pas grave, mais pas ouf, mais pas top top, mais quand même, et que bon certaines personnes mettaient dix ans à avoir un bébé donc patientons !

- Oh vous savez, certains couples mettent dix ans pour avoir un bébé !

 Sale tchoin.

Bah impec, on en reparle pour nos 45 ans du coup ? Histoire que ma fleur soit aussi fanée que votre âme.

Nous étions perdus, sans conseil, sans avis, sans savoir comme faire avec ces pourcentages et notre frustration. 

Nous avons donc décidé, après des semaines d'errance mentale, de contacter un hôpital spécialisé dans la PMA pour poser nos questions.

Je me souviendrais toujours de la secrétaire que j'ai eu au téléphone. En une phrase, elle a balayé tous mes doutes, toutes mes questions et frustrations et en raccrochant, j'ai pleuré comme un bébé.

Elle m'a rassuré, me disant qu'en effet, pour nous ce serait plus compliqué mais pas impossible. Et qu'il sera tout à fait possible d'avoir un enfant.

Rien que de l'écrire, j'en re-chiale.

Elle nous a fixé un rendez-vous avec la spécialiste, pour envisager un parcours PMA adapté à nos pathologies. J'ai enfin, relâché la pression et mon optimisme est revenu.

Nous allions être accompagnés, aidés, pris en charge et tout irait bien. L'espoir est revenu et j'ai repris goût à la vie.


Je me souviens de ce matin-là, après mon pipi matinal. 

Je saignais à nouveau, avec une semaine d'avance cette fois. 

J'ai écris à ma copine qui elle aussi, rencontrait les mêmes difficultés que nous, pour lui dire que franchement, c'était du foutage de gueule.

Qu'entre les jours de retard qui ne sont que des jours de retard, le sang qui revient tous les mois, les ken à tout-va qu'on n'en peut plus, les sachets dégueu pour la fertilité et rien qui va ... La vie était une belle p*te.

Puis les jours ont passé... et un beau matin, j'ai réalisé qu'à part cet écoulement sanguin, je n'avais pas eu mes règles. 

Ce teasing de sang n'avait rien donné. 

Au final, j'ai appris par la suite que cet écoulement sanguin s'appelait en réalité l'implantation...


La Saint Valentin d'une vie


14 février, sur le trône telle une reine, j'ai presque une semaine de retard et je m'en bats les boobs.

Je pars bosser, et je raconte quand même mon état à ma collègue, qui a suivi toute ma vie depuis le jour où j'ai pris rendez-vous sur Doctolib pour un retrait de stérilet, à celui de la PMA.

Elle me dit meuf, ce midi on va acheter un test. Non. Si. Non. Si, je t'emmène on part dans 5 minutes.

Bon ok, j'en achète deux, dans le doute (et parce que c'est moins cher).

Pause dej, je mange mes pâtes, elles sont grave bonnes (faux elles sont sèches comme mon utérus), un numéro inconnu m'appelle, un livreur qui me parle archi mal pour me dire qu'il est en bas et qu'il n'a pas que ça à faire.

- mon mari va descendre

- non mais je suis sur un parking de sociétés là.

- ah ok je descends.


What the fuck ? Benjamour m'a fait livrer des fleurs au taf comme dans les films ?? 

Mes collègues se ruent à la fenêtre, moi je sors, je ne vois rien, aucun camion ni scooter.

Je regarde mieux, j'aperçois Benjamour au loin avec un énorme bouquet de fleurs. 

Je retiens mes larmes de ouf car je suis au taf, et je sais que mes collègues sont en espionnage à la fenêtre de la salle de réunion.

Coeur éternel sur elles, elles ont filmé toute la scène et je suis trop heureuse d'avoir un souvenir de ce beau moment.

Je suis remontée, le coeur battant, les yeux en forme de coeur, j'ai posé mon bouquet sur mon bureau, j'ai attrapé le sachet de la pharmacie et je me suis enfermée aux toilettes, avec un élan d'amour et d'envie de vivre.

La suite ... vous la devinez ?


Je suis rentrée le soir avec mon magnifique bouquet, mon sourire béat, une plante et une carte, et surtout un test de grossesse positif dans la poche.

Rien que de me remémorer cette journée, j'en pleure encore.

Pour l'anecdote, j'ai compté les heures et les minutes pour partir à 16h00 pile.

Je voulais passer à la jardinerie en face de mon boulot avant de rentrer pour acheter un cadeau à Benjamour.

La fameuse plante et la carte où j'ai écris "TU VAS ETRE PAPA".

Quand je suis entrée dans le magasin, j'ai vu qu'ils recrutaient.

Benjamour cherchait du travail depuis un petit moment et c'était très stressant pour nous, surtout avec notre projet de famille.

Devinez qui travaille ici maintenant ? Le futur papa ❤️




En partant du boulot, mes belles fleurs et mon test à la main

Capture de la vidéo que j'ai faite dans ma voiture avant de monter chez moi, me préparant à changer la vie de Benjamour pour toujours ❤️

Annoncer ma grossesse à mes proches, et à mes amies qui galèrent

Les premières personnes qui ont appris ma grossesse sont mes super nanas du boulot qui avaient filmé ma scène romantique de la Saint Valentin, et dont j'ai attrapé les bras en sortant des toilettes pour leur montrer mon test.

C'était dingue. Je me souviendrais toute ma vie de ce moment.

J'ai ensuite annoncé la nouvelle à mon père, ma mère et ma soeur. Et j'ai commencé à stresser de l'annoncer à mes copines "de galère".

J'avais tellement ragé contre celles pour qui ça fonctionnait, que je me sentais mal et coupable d'abandonner le club des "meufs qui n'arrivent pas à tomber enceintes", pour rejoindre celui des nanas que je détestais il y a peu.

J'ai commencé à angoisser d'en parler, à elles ou même publiquement, pour ne pas devenir celle que j'ai jalousé pendant près d'une année.

La culpabilité d'être enceinte, alors que d'autres n'y arrivaient pas me bloquait, et m'empêchait d'être ouvertement heureuse de ce qu'il m'arrivait.

Je n'osais pas en parler, je restais évasive quand on prenait de mes nouvelles, j'avais peur que la grossesse ne tienne pas, peur qu'on me porte l'œil, peur de me réjouir pour une fausse couche, peur d'être mise à l'écart car mon bonheur était trop difficile pour celles qui n'avaient pas cette chance.

Je me suis limitée dans ma joie, dans ma gaîté et mon optimisme.

J'avais la sensation de ne pas "mériter" mon bonheur alors que d'autres femmes n'y avaient pas droit. D'abandonner le club des galériennes pour vivre pleinement ma grossesse épanouie au grand jour.

Ce sentiment mitigé entre le bonheur et la culpabilité a été difficile au début.

Puis, quand j'ai fait ma première échographie, j'ai décidé d'annoncer ma grossesse publiquement et de vivre ce que j'avais à vivre, en restant moi-même car finalement c'était de moi dont il s'agissait. Et j'y avais droit, à mon moment de gloire et de plénitude.

Je ne devais pas me cacher, par peur, par honte, par culpabilité. J'avais le droit d'être heureuse et épanouie dans cette nouvelle étape si importante de ma vie.

Mon premier cadeau - créé par la meilleure amie du monde ❤️
 

Lorsque j'essayais de faire un bébé, beaucoup de personnes ou de lectures m'ont donné des vrais conseils ... de merde.

- ça viendra ! ah oui ? quand ? comment le sais-tu ? tu en es persuadée ? comment tu peux en être sûre ?
- c'est quand on ne s'y attend pas que ça arrive ! oui et puis l'attente n'est pas longue donc je peux y faire fi.
- il ne faut pas stresser ni se mettre la pression. penses-tu ! je n'ai pas les yeux rivés sur mon calendrier dès que mon mec me montre sa b*te.
- il faut ken tous les jours. qui sont ces gens ?
- il ne faut pas ken faire tous les jours. alors du coup, 1 jour sur combien ?
- la levrette c'est mieux pour tomber enceinte. no coment
- prends ta température tous les matin à la même heure pour savoir quand tu ovules et ça marchera. que ça à foutre.
- garde les jambes en l'air après un rapport. j'ai l'air con non ?
- n'y pense pas. à quoi ? au projet de ma vie ?
- finalement, es-tu certaine que ça soit le bon moment ? à l'instar de te dire d'aller te faire enc*ler ?


[liste non exhaustive]

J'ai évidemment conscience que la plupart de ces conseils et recommandations n'étaient pas donnés dans un but négatif, mais c'est très délicat de conseiller quelqu'un quand on ne sait pas ce qu'il vit.

Moi-même, je n'aurais aucun conseil à donner si ce n'est celui de s'écouter.

Chaque cas et chaque femme sont différents. Ce qui a fonctionné pour l'une, sera probablement différent pour une autre.

Ce qui a marché pour moi, ne marchera peut-être pas pour vous. Et tout ce que je suggère à toutes les femmes qui sont passées par les mêmes épreuves et déceptions que moi : écoutez-vous

Ne vous forcez pas à niquer 3 fois par jour pendant toute votre période de fertilité.

Gardez-vous des moments de fun, des moments de "baise" juste comme ça, sans regarder la date, sans regarder si c'est un jour propice ou pas.

Commu-niquez avec votre chéri, n'hésitez pas à lui dire quand vous êtes triste, fâchée, en colère.

Restez vous-même et croyez en vous, en lui et en votre projet.

Je suis tombée enceinte la seule fois où j'ai fait l'amour spontanément, en dehors d'une période propice.

Pendant cette période, j'allais au yoga, à la piscine, à la danse, j'étais dans une période où je me sentais bien, et où je faisais plein de choses qui me faisaient du bien.

Est-ce que c'est lié ? Peut-être que oui, peut-être que non.

L'essentiel c'est de s'écouter, et se faire confiance ❤️

Savoir que j'allais être prise en charge dans le cadre d'une PMA m'a énormément soulagé.

Il ne faut pas attendre X temps pour se faire aider par le corps médical, si vous rencontrez des difficultés, n'écoutez pas votre médecin qui vous, dira "un an c'est rien / six mois c'est normal / on peut mettre dix ans".

Il s'agit de votre vie, vous n'êtes pas une statistique, mais un humain. 

Alors prenez rendez-vous avec des spécialistes si vous en ressentez le besoin, si vous avez besoin de conseil ou si vous êtes perdues.

Ne lâchez rien, et croyez en l'avenir.

J'apporte évidemment et pour toujours, tout mon soutien à toutes les femmes et tous les couples qui traversent cette période d'attente d'un enfant.


J'adore être enceinte : je suis une bombe

Je vis quelque chose de merveilleux, le partager autour de moi me remplie de bonheur. Je suis très heureuse d'être enceinte, et de vivre ces moments avec l'homme que j'aime.

Malgré les nausées, le corps qui change, les difficultés à dormir, faire pipi tout le temps, le diabète gestationnel etc : j'adore la grossesse !

Mes cheveux ont commencé à être canons au troisième mois, alors que j'ai toujours eu les cheveux qui regraissent vite. Aujourd'hui ils sont beaux et soyeux, et ils poussent de ouf. 

Joie bonheur intense.

Je me sens belle, épanouie, et mon principal complexe depuis l'adolescence est devenu mon plus bel atout : mon ventre.

Cette grossesse, ce bébé qui grandit chaque jour, m'ont donné confiance en moi et m'ont appris à sublimer mon corps, sur ce qui me gênait le plus au monde.

J'ai toujours complexé de mon vente, ma petite brioche, ma bouée ... même si je vis pour les crop tops, j'ai toujours porté des pantalons tailles hautes, des culottes tailles hautes, des maillots de bain tailles hautes ... pour camoufler ce petit ventre que je n'aimais pas.

Alors lorsque ma mère m'a dit, il y a quelques semaines alors que je remontais mon short :

- pourquoi tu le portes si haut ? tu es enceinte, porte le plus bas, tu seras plus à l'aise !

J'ai réalisé que toute ma vie j'avais caché mes rondeurs, alors que la grossesse me donne envie de les exposer au monde.


Fin du premier trimestre


Mon ventre est devenu mon plus bel atout, et plus il grossit plus je l'aime.

Après on va pas s'mytho, ne plus pouvoir m'asseoir ou m'allonger confortablement est un aspect relou de la grossesse. Autrement, je me sens bien, je suis heureuse, détendue, et j'ai hâte de savoir si mon tournesol est une petite fille ou un petit garçon.


Je remercie toutes les - très nombreuses ! -  personnes qui m'ont félicité et envoyé des gentils mots, je les ai tous gardé en mémoire et dans mon coeur. 

C'est une vraie joie d'avoir pu partager cet évènement de ma vie avec vous, dont certains me lisent depuis 12 années déjà !

Des rencards foireux à l'annonce de ma grossesse : mon blog retrace les péripéties de ces 12 dernières années et j'en suis très fière ! 

Merci à celles et ceux qui sont là depuis le début ou qui sont arrivés en cours de route. Ma vie promet d'être encore + fun 💜



PS : pour clôturer ma jolie histoire, j'aimerais rajouter que j'ai appris ma grossesse le 14 février 2024.

Le 19 février 2024, nous avions rendez-vous à l'hôpital dans le cadre d'une PMA.
C'était aussi l'anniversaire de Benjamour.

Comme quoi ... la vie parfois nous réserve de belles surprises.

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