Larguée par carte postale, première fois toute habillée : anecdotes non-exhaustives de mes amours de vacances



C'est l'été, ouais super mais en quelle année sommes-nous ? Je n'ai personnellement RIEN capté à 2020 moi.

Quelqu'un joue-t-il avec le sablier du temps ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Quoi qu'il en soit, l'été est bien là si on en croit les 30 degrés d'aujourd'hui et mes séances barbotage/ papotage & raquettes dans la piscine de ma copine Chacha.

Aaaaaah l'été, le sable chaud, le nez qui pêle et les amourettes de vacances. Je vous ai légèrement spolié dans le titre certes, mais honnêtement, tout le monde a envie de savoir non ?

 Été 1998, dernier jour d'école. Je passe en CM2 et mon père m'a dit que si je passais en CM2 nous irions tous à Disneyland. Le fait est qu'en plus d'être un abandonneur d'enfants mon reup était aussi un gros mytho. J'attends donc toujours, du haut de mes 31 ans d'aller à Disney.
Sans doute était-il trop occupé à brouter sa morue au lieu de prendre des fast pass pour Peter Pan (la morue se broutte t-elle ? A creuser).
Quoi qu'il en soit, nous sommes le dernier jour d'école et j'ai enfin dit à Geoffrey que je l'aimais.
Depuis le CP ça fait long en romance imaginée uniquement dans ma tête et à sens unique. Le fait est que quand je dis que je lui ai avoué mes sentiments, je lui ai simplement demandé par téléphone (FIXE) s'il parlait italien et j'ai baragouiné un vieux "ti amo" claqué au sol, tellement éclaté que je ne sais pas s'il l'a entendu.
J'avais aussi dit qu'on se verrait à Disney vu que son père avait aussi promis de les emmener tous en famille, à la différence que le sien l'a vraiment fait.
Hasard ou non, son père était flic et le mien directeur chez Pôle Emploi. Coïncidence ? Je ne pense pas.

L'été est passé, on a gagné la coupe du monde pendant que je dormais vu que j'étais en colonie de vacances et m'en tapais le coquillard de Zidane (OUI ET ?) et Geoffrey ne m'a jamais rappelé sur mon 01 30 .. pour me dire que ses sentiments étaient réciproques ou qu'il m'avait ramené un serre-tête Minnie de Disney.
Par contre, à la rentrée il a mélangé sa langue avec celle de Katia.
Bilan : je n'ai jamais mélangé ma salive à celle de Geoffrey (ni de Katia d'ailleurs) et je suis sure que s'il n'y avait pas eu l'été on serait aujourd’hui mariés et très heureux à Marne la Vallée.


☼ Camping été 2000, les idées de ma mère pour partir en vacances sans se ruiner et les tempêtes qui s'en sont suivies.
Tel est le titre de ce paragraphe.
Nous dormons en tente, le matelas gonflable est percé et je me réveille chaque matin le cul sur la terre, mi-mouillé mi-humide vu qu'il a encore plu.
J'ai peur des bêtes donc je laisse la lampe torche allumée toute la night mais du coup, y'a plus de piles au bout de deux soirs et c'est relou.
Le PQ est trempé par la pluie, donc, mais par contre j'ai un amoureux qui s'appelle Clément et c'est cool.
Le mercredi, des marchands de bijoux sont venus dans le camping et le père de Clément lui a dit "achète un cadeau à Mona" et j'ai choisi un collier bleu trop chou. OK ça aurait été plus romantique que l'idée vienne de lui mais à 12 ans on n'est pas hyper à l'aise avec le romantisme j'en conçois.
Il habite à Paris, moi en banlieue mais peu importe : je sais que c'est le bon.

On s'est tenu la main tout le long de notre relation qui a duré très exactement 6 jours mais en jours enfants cela correspond à 3 ans.
Puis il est parti, me laissant seule avec son adresse gribouillée sur un dessous de verre en carton et mon collier bleu.
Je lui ai écrit tout l'été et quand il m'a enfin répondu, c'était une jolie carte postale du Morbihan qui disait :

"salu sa va moi oui. Je passe des bones vacance avec ma mère en Bretaghene et je mange du poison.
Ces cool il fais beau.
Je ne t'aime plus, escuse moi mais ces comme sa.
A +
Clément."

Qui se fait larguer par carte postale SVP ? Hormis moi bien sûr. 
Si j'avais su, je n'aurai pas dormi avec son collier de merde ni pris ma douche tout l'été avec, étant donné que le bordel m'a laissé un cercle vert dans le coup jusqu'à la fin des vacances.
Gloire au monde et à ma mère, elle est restée amie avec la belle mère de Clément et quelques mois plus tard, devinez chez qui nous allions déjeuner ? Emportant avec nous le MALAISE d'une pré-ado et mon cou moisi ? SALU SAVA !
C'était sans compter ma chère soeur qui, dès que nous sommes arrivées s'est empressée de dire "AH MAIS OUI LA CARTE POSTALE QUE CLÉMENT T'AS ENVOYÉ !" Mais ta gueule putain ! 
Le mec m'a claqué la bise comme si on n'avait jamais rien vécu. Sans doute pour masquer ses regrets lorsqu'il m'a vu.
J'ai stalké Clément il y a peu, il est chauve et sa meuf a un strabisme et s'habille chez Desigual. 
Je n'ai rien d'autre à ajouter.


☼ Camping 2002, interdit aux moins de 16 ans.
Oui au camping, toujours. Mais cette année il n'y a pas eu de tempête et ça faisait plaisir.
Parce que tant qu'on ne vous a pas abandonné dans une tente en pleine tempête niveau orange, vous ne savez pas si votre famille vous aime réellement.
Tout ce que j'ai à dire c'est que la sensation d'abandon total que j'ai ressenti le jour où j'ai été réveillée par la tente vacillante qui ne s'est pas envolée pour l'unique raison que j'étais dedans, le sentiment que j'ai eu en sortant de la tente en pleurant et que j'ai vu ma mère et ma soeur pépouzes réfugiées à l'abri dans la voiture, c'est à ce moment-là que j'ai arrêté d'aimer quiconque et de croire en la vie.

Jusqu'à Christophe.
Il avait 4 ans de plus que moi, c'est à dire que j'allais avoir 14 ans et lui venait d'avoir son bac.
Gloire à mon aura et mon 90C (de l'époque)(depuis on a dépassé d'autres paliers), le mec m'a surkiffé quand je l'ai massé sur la plage. Le dos hein, faut pas déconner j'étais même pas en 3ème les gars.
Le fait est que je me souviens qu'on se retrouvait clandestinement dans les toilettes du camping, lui fumant ses oinj et moi, gonflant le matelas qui nope, malgré les années ne s'est pas réparé et se dégonflait toujours.
A la question "pourquoi le gonfler aux chiottes ?" la réponse est la suivante : parce  que c'était le seul endroit où je pouvais gonfler un matelas sans réveiller tout le camping et par tout le camping je veux dire ma mère qui ne savait absolument pas que je faisais le mur tous les soirs. Enfin la tente.

D'ailleurs, un soir j'ai demandé à ma mère d'aller à la soirée mousse, près du camping en centre ville.
Ne connaissant pas l'ironie du haut de mes (presque) 14 ans, quand elle m'a répondu :
- mais ouiiiii ! mais bien sûr ! va donc à la soirée mousse Mona, pas de PRO BLE ME !

J'ai vraiment cru qu'il n'y aurait pas de problème.

J'ai donc rejoint mon mec et ses potes dans la mousse et malgré le fait que j'ai failli mourir étouffée après une chute - oui parce que tomber dans la mousse n'est réservé qu'à l'élite c'est-à-dire moi - tu avales toute la mousse et tu t'étouffes salement (non ce n'est pas un titre de film de uc); et bien la soirée était top.
J'étais donc tranquillement en train de me déhancher dans toute cette mousse (ça fait trop de fois le mot mousse) sur "YAKALELO YAKALELO" lorsque j'ai vu passer ma mère et ma tante.
Moi, ignare, j'ai fait mon meilleur coucou mais quand j'ai vu la tête de Francesca j'ai comme qui dirait chié dans la mousse, à défaut de me chier dessus.
Je vous la fais courte et en VF - la version originale étant en italien / sarde/ vulgaire - ma mère n'était pas du tout jouasse de me voir ici. Vu qu'elle ne voulait pas que je sorte à 22h30 avec un mec de quatre ans de plus que moi pour aller bouger mon boule dans une soirée mousse de beauf.

- mais tu m'avais dit oui
- ça voulait dire non enfin !
- bah si tu sais pas dire les choses aussi.

Il se peut que j'ai pris une baffe. Mais comme j'étais déjà là, elle m'a tchipé fort et a continué son chemin me laissant là, la tronche en mousse et le cul mouillé.

C'est donc un de ces fameux soirs où je faisais le mur que j'ai rejoint mon mec dans sa tente et qu'on a commencé à se rouler des grosses pelles mais pas que.
Je me souviens que son frère et sa meuf dormaient à côté et que sa meuf a lâché une énorme caisse en toute détente alors qu'on mélangeait notre salive.
J'ai pensé que c'était pas hyper romantique pour une première fois mais j'étais bien trop occupée à chercher dans quel sens tourner ma langue pour m'attarder sur le sujet "pet inopportun".

Et tout à coup, c'est arrivé. Je me suis dit "whaoooo je suis une vraie femme", et en rentrant... putain je viens de m'en rappeler bordel de merde. AHAHAHAHAHA vous n'êtes pas prêts.
Je viens à L'INSTANT MÊME me souvenir de mon retour et je ris tellement fort que Lady s'est cachée dans la salle de bain.
En rentrant toute émoustillée, il faisait nuit donc, et j'ai couru vite pour... bah je ne sais pas mais je me suis dépêchée de rentrer chez moi (= ma tente) où m'attendait ma copine qu'on avait emmenée avec nous en vacances.
J'ai couru dans le noir super vite (l’adrénaline de l'amour sans doute), tellement vite que j'en avais oublié un léger détail : le pont traversant le camping, menant d'un bout à l'autre et sous lequel se trouvait un ravin.
Les gens normaux auraient traversé le pont en courant, en toute détente. Mais moi, j'ai foncé droit dans le ravin et suis tombée comme une énorme patate dans les ronces - sinon c'était pas drôle.
Réflexe de collégienne qui avait trébuché en pleine récré en 6ème, je me suis relevée illico genre personne ne m'a vu et j'ai continué mon chemin alors que j'avais la gueule d'éléphant-man et les mains de Wolverine.

Quand j'ai ouvert la tente, j'ai réveillé ma copine pour lui annoncer THE grande nouvelle.

- Sophiiiiiaaaaaaa, Sophiaaaaa j'l'ai faiiiiiiiit
- Hmmffffff
- Sophiaaaaaaa je l'ai faiiiiiiiit.

Puis la scène s'est déroulée en deux temps : la première, ma pote m'a vu et elle a hurlé en voyant ma tête d'épines. Puis elle a reconnu ma voix non discrète au débit non lent et s'est calmée.
J'ai donc répété et elle m'a dit,

- fait quoi ?
- bah l'amour, je l'ai fait et tout
- sérieux ??
- oui je l'ai fait, j'étais sur lui avec mes vêtements et.....
- attends, t'avais tous tes vêtements ?
- oui
- t'étais sur lui mais avec tes fringues ?
- oui voilà !
- donc tu l'as pas fait
- ah.

En effet, pour avoir réitéré l'expérience sans vêtements trois ans plus tard, c'était pas le même délire.
J'avais tout bonnement fait du frotti/frotta dans une tente tandis qu'une meuf lâchait des caisses, rien de foufou et surtout, rien de pénétrant.
Pour la joke, Christophe est la seule personne sur terre que je n'ai jamais réussi à stalker. Le mec n'a aucune trace sur Internet. 
Mon seul échec 2.0
La fin de l'histoire ? Oh rien de fou, alors que je l'appelais tous les week-ends pour qu'on se voit il m'a fait le coup du mec busy, je lui ai donc dit d'aller mourir (= j'ai pleuré).
Nous sommes restés en contact jusqu'au lycée puis on s'est perdus de vue, quand il a commencé à devenir facho et que moi j'étudiais à Trappes.


☼ Camping je ne sais plus quelle année encore. Quand j'ai commencé à devenir légèrement mytho sur les bords et que c'était une mauvaise idée. Tel est le titre dudit paragraphe.
Don't ask me why, j'ai dit que j'avais un mec à toutes les personnes que j'ai rencontrées cet été-là. 
Copines, copains etc.
Sauf que j'ai évidemment rencontré Luc et que je suis tombée love de Luc. Lui aussi sauf que j'avais un mec donc Luc grand prince m'a laissé tranquille. (Vous la sentez la loose ?)
Le seum quand cette pute de Silvia, une compatriote en plus, s'est en toute détente assise sur ses genoux de nantais pendant une soirée chamallows grillés.
J'avais juste mes yeux pour pleurer et me suis barrée en courant (sans ravin ndrl), en drama que l'on me connait si bien pour me réfugier dans les chiottes parce que c'est là que vont les filles dans les films.
Ma copine m'a suivi et j'ai tout avoué. Que je n'avais pas de mec, que je kiffais Luc et que Silvia devait mourir.
Aujourd'hui encore je la revois me dire "mais nannnn, mais t'es bidon en fait !" et oui. Tout était bidon.
Le temps de l'avouer à Luc, je rentrais deux jours plus tard. Il m'a laissé son t-shirt et son nom de famille et j'ai cherché son adresse dans l'annuaire sauf que des familles Martin à Nantes il y en avait cent mille. J'ai donc, toujours, à l'heure actuelle, la lettre d'amour de Luc prête à être envoyée.
Le t-shirt quant à lui a dû finir dans le garage de Papé pour faire les poussières. Luc si tu me lis... bah rien. J'ai plus le time.


C'était de courtes anecdotes sur mes amours de vacances, vous pouvez retrouver ICI le super article sur mon Tindage (de Tinder) en Bretagne. Et vu que c'est l'été et que je suis une femme pleine de surprises, je vous propose UN CONCOURS !

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Hâte de vous lire, sur ce je vais stalker un vieil ex inutile et bitcher sur lui en sentant bon le monoï parce que c'est la vie que j'ai décidé de mener.

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